Equipe:
Durée : 104’
Genre: Film d'aventures fantastiques
Date de sortie: 15/11/2005
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Une chose terrible s'est produite à la station de recherche scientifique Olduvai, basée sur la planète Mars. Les expériences ont cessé et plus aucune communication ne passe. Les derniers messages reçus sont pour le moins angoissants. Le niveau 5 de quarantaine est déclaré et les seules personnes auxquelles l'accès est autorisé sont les membres du commando des Rapid Response Tactical Squad (RRTS) des Marines surentraînés et armés jusqu'aux dents dont la force de feu peut neutraliser n'importe quel ennemi. Mais sont-ils face à n'importe quel ennemi?
Les scientifiques de cette station de la planète rouge ont malencontreusement ouvert une porte dans laquelle se sont engouffrées toutes les créatures de l'enfer. Une armée de créatures cauchemardesques d'origine inconnue est tapie derrière chaque recoin des innombrables pièces et couloirs de la base, tuant les quelques rares humains encore présents. Olduvai est aux mains d'un zoo de monstres démoniaques qui ne la rendront qu'au prix d'un combat sans merci. Après avoir condamné le portail qui mettrait la terre en danger, Sarge, Reaper et leur équipe de mercenaires aguerris sont seuls face à l'ennemi et tous les moyens sont bons pour le détruire. Le mot d'ordre est clair: pas de survivants! Malheureusement, les choses ne se passent pas toujours comme prévu...
Notre critique:
DOOM, c’est d’abord un des jeux les plus célèbres de l’histoire des jeux vidéo, un jeu qui en est maintenant à sa troisième mouture, sans compter les différents expansion packs… Premier jeu de tir subjectif -qui depuis a fait de nombreux petits, il a marqué des millions de gamers de par le monde depuis son premier opus en 1993.
Et comme depuis quelques années, les producteurs hollywoodiens en mal d’imagination se sont penchés sur le berceau de la transposition de ces jeux en films (MORTAL KOMBAT, LARA CROFT ou encore RESIDENT EVIL), DOOM se devait, en tant que roi de ce type de jeu, d’être porté sur le grand écran.
Avec Andrzej Bartkowiak (directeur de la photo de quelques grosses machines d’action et réalisateur de ROMEO MUST DIE) derrière la caméra, la production de DOOM était sur des rails: de l’action encore de l’action et une bonne louche de gore avec un scénario s’éloignant bien sûr du jeu tout en conservant ce qui a fait sa réussite. Ainsi l’on retrouve les monstres divers et variés, l’espace confiné et, surprise sur le gâteau, une somptueuse séquence de tir subjectif qui charmera sans conteste les joueurs aux yeux rougissant d’avoir passé 48 heures d’affilée devant l’écran de leur PC.
Evidemment, pour les acteurs, il fallait quelques gros bras qui n’ont pas froid aux yeux… Et Schwarzy, bien trop occupé à jouer au gouverneur de Californie, a donc cédé la place à son digne remplaçant dans ce type de réalisation: Dwayne « The Rock » Johnson. Parfaitement à l’aise lorsqu’il joue des muscles, l’ex-catcheur partage la vedette avec le néo-zélandais Karl -Eomer- Urban, jouant, quant à lui, autant des muscles que du cerveau. Tout ce beau monde se ballade donc dans un film qui, vous l’aurez compris, fait ce qu’il est censé faire et est à réserver aux fans du genre…