Un microcosme qui fait penser au quartier résidentiel de EDWARD SCISSORHANDS ou de THE STEPFORD WIVES, des épouses désoeuvrées qui attendent leurs maris toute la journée et des maris qui travaillent tous dans la même usine sur le même projet… voilà le point de départ de DON’T WORRY DARLING, le nouveau film de l’actrice et réalisatrice Olivia Wilde.
Communauté, secte? Quel est ce projet Victory dirigé d’une main de fer par Franck (Chris Pine) et son épouse? DON’T WORRY DARLING va donc nous fournir ces réponses ainsi que d’autres à la fin de deux heures d’un film qui commence plutôt fort avec une mise en scène dynamique, une photographie et des décors soignés (même si déjà vu auparavant) et une protagoniste principale interprétée par la magnifique et talentueuse Florence Pugh (elle l’a prouvé maintes fois dans MIDSOMMAR, BLACK WIDOW ou encore dans LADY MACBETH).
DON’T WORRY DARLING remet en question la réalité, entourant celle-ci d’une aura de mystère et d’intrigues (que se passe-t-il avec Margaret?). Tout cela semble parfait et l’attente du spectateur grandit au fur à mesure d’une narration qui catalyse la curiosité de celui-ci.
Mais alors que l’attente monte, le récit dévoile trop rapidement des parties de son twist final montrant les limites du scénario de Katie Silberman et gâchant ce qui aurait dû être un twist final grandiose. Si les références qui viennent à l’esprit sont évidemment THE MATRIX ou THE TRUMAN SHOW, on est au final loin de la maîtrise de ces deux géants.
On reste donc un peu sur sa faim tout en reconnaissant à Olivia Wilde un réel talent qui nous fait clairement attendre son prochain film derrière la caméra.