Don’t Breathe

Deux mecs et une fille rentrent dans une maison pour la cambrioler. Sur ce principe très simple, Fede Alvarez, pour son 2e long métrage, nous emballe un bon film d’horreur, DON’T BREATHE, plus personnel que son pourtant réussi remake de EVIL DEAD.

Sur fond de crises des subprimes (Détroit est montrée en complète déliquescence immobilière), Fede Alvarez, après une courte exposition de 15 minutes, rentre dans le vif de son sujet et construit une tension efficace distillée peu à peu par une caméra mobile qui dévoile les choses essentielles au récit.

Il joue aussi habilement sur une économie de dialogues laissant sa caméra être l’objet qui génère la terreur et qui donne les pistes du suspens et de l’angoisse sous jacente. Le lieux clos -la maison du vétéran aveugle- renforce bien évidemment la terreur et met les protagonistes en position de souris piégées.

Seule ombre au tableau de ce bon DON’T BREATHE, un final en surenchère qui n’en finit pas de finir, allant de rebondissements en rebondissements jusqu’au bouclage final. On s’en serait passé surtout au vu du reste du film plutôt bien réussi…

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Napoleon

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