Basé sur un fait divers réel, ce DEEPWATER HORIZON n’a cependant rien d’un documentaire ni même d’une charge à l’encontre des compagnies pétrolières.
En effet, les scénaristes et Hollywood n’ont pas jugé bon, sans doute, de s’investir dans une dénonciation d’un système qui fait souvent fi de la sécurité face au profit potentiel. Ils ont donc conçu ce DEEPWATER HORIZON dans la plus pure tradition du film catastrophe.
Pour s’en rendre compte, il ne faut pas plus de dix minutes de film qui commence selon la checklist en vogue pour ce genre par une exposition des problèmes potentiels et des personnages principaux que l’on va suivre dans leur confrontation avec les dits problèmes potentiels.
Après, le reste coule de source et ne sera plus qu’un amoncellement d’effets de lumières et d’effets pyrotechniques (ce qui ne vaut même pas le coût d’une place de cinéma) masquant l’absence de scénario et l’absence d’une mise en scène et en images dignes de ce nom (mais pouvait-on s’attendre à mieux de la part du réalisateur de VERY BAD THINGS ou de BATTLESHIP?).
Seul point positif du film? Voir Kurt Russel dans ses oeuvres reste toujours un plaisir quel que soit le film.
Vous l’aurez compris, DEEPWATER HORIZON se laissera voir sans problèmes un soir à la télévision ou en VOD au hasard des propositions de votre fournisseur en la matière…