Call me by your name
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Call Me by Your Name

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Cotation:

5 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Eté 1983, Italie. Oliver, un étudiant américain, débarque dans la maison du Dr. Perlman en tant qu’assistant de recherche pour aider ce spécialiste. Elio, 17 ans, fils de la maison, cède à contrecoeur sa chambre au nouveau venu...

 

Notre critique:

C’est à James Ivory, 90 ans cette année et réalisateur bien connu de MAURICE, A ROOM WITH A VIEW ou encore REMAINS OF THE DAY, que l’on doit le scénario de ce CALL ME BY YOUR NAME.

Bien dans la manière du plus anglais des réalisateurs américains, i.e. Ivory, le film de Luca Guadagnino (A BIGGER SPLASH) évoque avec subtilité et une atmosphère très sensuelle, la naissance d’un amour entre Elio et Oliver pendant l’été 1983 en Italie du nord.

Très bonne description de la naissance d’un amour et des raisons complexes qui font que l’on peut passionnément tomber amoureux, CALL ME BY YOUR NAME est finement ciselé. Le choix des caractères des personnages -un Oliver sûr de lui, un Elio découvrant l’amour- permet de démonter sans voyeurisme les mécanismes qui les conduisent à s’intéresser l’un à l’autre.

Et c’est de la promiscuité et de la curiosité que naîtra une certaine tension sexuelle propice à l’intérêt amoureux réciproque, situation favorisée par un environnement familial intellectuel et ouvert.

Remarquablement interprété, notamment par un Timothée Chalamet (INTERSTELLAR, LADY BIRD) qui réussit magnifiquement à faire passer la montée des sentiments amoureux qui l’habitent, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels, CALL ME BY YOUR NAME donne vraiment le sentiment de se replonger dans les films de James Ivory des années 80 et 90. Pour notre plus grand plaisir de spectateur…

 

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