Equipe: François Civil, Guillaume Lemans, Manon Azem, Olivier Rabourdin, Yann Gozlan
Durée : 107’
Genre: Film d'action
Date de sortie: 03/01/2018
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Course de motos sur un circuit. Tony se concentre et se prépare pour la course. Malheureusement sa bécane ne tient pas jusqu’au bout et il est contraint à l’abandon. Mais à cette occasion, Mike Patterson, un patron d’écurie, lui propose d’intégrer la nouvelle équipe qu’il est en train de réunir.
Notre critique:
Tony a un gosse, mais ne vit plus avec Leila, la mère de ce dernier. Tony est un gentil garçon qui rêve de devenir champion de superbiker, mais Tony ne réfléchit pas toujours avant d’agir. Et lorsque Leila, est tabassée par des caïds du coin parce qu’on lui a volé de la drogue qu’elle devait refourguer, le sang de Tony ne fait qu’un tour et il décide d’aider celle qu’il aime encore… et de s’enfoncer dans les problèmes jusqu’au cou.
Bon, d’accord, le pitch n’est pas neuf, mais Yann Gozlan aime le cinéma de genre, pas de doute. Il l’avait prouvé avec CAPTIFS et avait manqué son coup “à la Hitch” sur UN HOMME IDEAL mais montrait en tout cas son attachement à ce type de cinéma. Il revient donc ici aux manettes (c’est le cas de le dire pour un film de moto) avec BURN OUT, adapté librement d’un roman Jérémie Guez, auteur de polar et scénariste à ses heures.
Entre atmosphère de banlieue, go-fast en moto et trafiques en tout genre, Yann Gozlan balaie large et essaye de tenir la route pour offrir à son personnage principal une descente aux enfers en règle. Plans serrés sur les motos et les pilotes, effets de ralentis à gogo, effets sonores, tout y passe pour donner au spectateur le sentiment (et c’est réussi) de suivre de très près les affres de Tony, interprété par le sympathique François Civil (CATACOMBES, MOLIERE), et de son ex-compagne, jouée par la charmante Manon Azem (GANGSTERDAM).
Oui, mais voilà, si le burn out du titre est bien présent chez le jeune Tony, le film lui-même a une galerie de personnages (un peu) caricaturaux et dépeint trop superficiellement l’atmosphère générale dans laquelle se débat Tony. Cela donne au final un film qui ne convainc pas vraiment dans les sujets abordés, les touchant du doigt plus qu’il ne les approfondit. Dommage, car il y a de bonnes idées de mise en scène, notamment dans cette volonté de description en images et sons du burn out de Tony.