Bright Star

Bright Star

Après s’être tournée vers des films plus contemporains (HOLY SMOKE, IN THE CUT), l’australienne Jane Campion continue son exploration du 19e siècle en s’attaquant cette fois-ci à une tranche de vie d’un des plus célèbres poètes romantiques anglais, John Keats.
Et plutôt que d’aborder ce poète mort très jeune par le biais de la littérature, Jane Campion choisit habilement de brosser le portrait du seul amour qu’il a connu dans sa courte existence (il est mort à 26 ans). Centrant son récit sur la jeune Fanny, la réalisatrice prend le parti de dépeindre Keats au travers des yeux de cette amoureuse indépendante et idéaliste qui ne lâchera jamais Keats jusqu’à sa mort. Jane Campion filme avec poésie ces deux ‘enfants’ consumés par un amour romantique…
Si le soin apporté à la reconstitution, aux lumières et aux costumes est indéniable et si le jeu d’Abbie Cornish est plus que convaincant, BRIGHT STAR (du nom d’un poème de Keats) laisse malheureusement une impression de trop peu, les personnages autour de Fanny, y compris celui de Keats, n’étant pas assez approfondis.

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