Black Widow

Black widow

On l’attendait depuis un certain temps (sans parler de la pandémie qui repousse sa sortie en salle depuis mai 2020), la veuve noire sous les traits de Scarlett Johansson ayant depuis longtemps déjà obtenu ses lettres de noblesses au sein du MCU. Natasha Romanoff est un personnage intéressant, au passé mystérieux, et aux pouvoirs moins “super” que certains de ses collègues super-héros mais n’en demeure pas moins un personnage “lien” entre les autres super-héros.

BLACK WIDOW vient donc combler cette attente en nous livrant, dans un film d’action assez rythmé, les origines de cette russe qui sauve désormais le monde aux côtés des Avengers. Se situant entre CAPTAIN AMERICA: CIVIL WAR et AVENGERS: INFINITY WAR, le film nous montre la veuve noire confrontée avec un pan de son passé qu’elle aurait sans doute préféré oublier.

Le scénario mélange donc passé et présent pour nous faire comprendre les différents enjeux du récit. Comme tout récit qui raconte des origines, la narration perd un peu de sa force étant contraint de faire un passage obligé par les flashbacks.

Cela étant, le scénariste Eric Pearson fait un boulot plutôt valable (en tout cas plus que sur GODZILLA VS. KONG) et parsème à gauche et à droite des traits d’humour qui allègent les côtés plus pesants de son scénario. Scarlett Johansson et Florence Pugh (LADY MACBETH, MIDSOMMAR, LITTLE WOMEN) font un bon duo qui fonctionne bien y compris dans leurs scènes d’action communes.

BLACK WIDOW ne sera sans doute jamais considéré comme une des grandes spin-off du MCU mais reste somme toute un bon divertissement dont le scénario et les effets spéciaux sont d’un niveau acceptable.

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