Titre français : La belle et la bête
Equipe: Bill Condon, Dan Stevens, Emma Watson, Evan Spiliotopoulos, Luke Evans, Stephen Chbosky
Durée : 129’
Genre: Comédie musicale, Film fantastique
Date de sortie: 22/03/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Il était une fois en France un prince charmant qui faisait la fête grâce aux taxes qu’il prélevait chez ses concitoyens. Mal lui en prit, puisque pour le punir, une enchanteresse le transforma en bête...
Notre critique:
Toute ressemblance avec des événements politiques récents est fortuite puisqu’il s’agit ici du point de départ du dernier film de la maison Disney, nouvelle transposition d’un de ses dessins animés sous forme d’un film avec des acteurs en chair et en os, LA BELLE ET LA BETE.
Après les réussis LE LIVRE DE LA JUNGLE ou CENDRILLON, le studio aux grands oreilles décalque presque plan par plan son film d’animation du début des années 90. Et malgré la présence charmante et souriante de Emma -Hermione- Watson, d’un beau casting, un soin tout particulier apporté aux décors et aux effets visuels et le traitement sous forme d’un film musical, cette décalcomanie n’est pas assez moderne pour être autre chose qu’une simple reproduction de son immense (et très rentable!) succès animé…
Car cette comédie musicale très appuyée (on a parfois presque l’impression d’une opérette) n’a rien d’un LA LA LAND, la modernité n’étant pas de mise puisque plus de 26 ans après le dessin animé, le scénario n’a pas bougé d’un pouce. Et ce qui a fait toute la magie du dessin animé au début des années 90 n’est plus vraiment au goût du jour dans les années 2017. Pourquoi, à l’instar du LIVRE DE LA JUNGLE ne pas avoir tout simplement repris la thématique du conte en lui donnant un souffle nouveau?
Bien sûr, il y a un casting du feu de dieu, car en plus de la jeune et bien connue Emma Watson, c’est Ewan McGregor, Emma Thompson, Stanley Tucci et Kevin Kline qui viennent soutenir une imagerie féérique. Mais ces prouesses visuelles ou ces prouesses d’interprétations masquent simplement un manque de profondeur et laisse la place à l’exercice de copier-coller entre le dessin animé et le film.