La recherche de la pierre philosophale… Un graal bien connu sur notre bonne vielle terre! Et un graal qui pousse les gens les plus censés à faire les choses les plus insensées. Et c’est le cas de Scarlett, l’héroïne de AS ABOVE, SO BELOW qui décide de s’enfoncer dans les catacombes de Paris pour y rechercher les traces de l’alchimiste Nicolas Flamel (qui soi-dit en passant n’a jamais été alchimiste).
Construit un peu à la façon d’un Da Vinci Code, comme un jeu de pistes dans des lieux connus de Paris, le film est tourné complètement en caméra subjective, hélas, avec les erreurs habituelles (certains plans ne peuvent pas avoir été pris en caméra subjective puisqu’il n’y a pas de caméras à l’emplacement choisi) qui gâche une grande partie du plaisir de la vision.
Hormis ce choix un peu inutile de mise en scène, AS ABOVE, SO BELOW a un sujet et un lieu clos originaux qui le font sortir de l’ordinaire de ce type de film de genre. Mais le film aurait pu aller encore plus loin en explorant plus en profondeur les arcanes des alchimistes et en jouant plus sur les tenants et les aboutissants de son titre anglais (As above as below littéralement Au-dessus comme en dessous), en tout cas plus que simplement sur le final.