Titre français : Tout l’argent du monde
Equipe: Christopher Plummer, David Scarpa, Mark Wahlberg, Michelle Williams, Ridley Scott
Durée : 132’
Genre: Drame biographique
Date de sortie: 27/12/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Rome, 1973. Le jeune John Paul, 16 ans, traîne dans les rues et du côté des quartiers des prostitués lorsqu’il est enlevé. Il faut dire qu’il est le petit-fils de J. Paul Getty, un des hommes les plus riches du monde, pour ne pas dire l’homme le plus riche de toute l’histoire du monde...
Notre critique:
Après ALIEN: COVENANT et THE MARTIAN, Ridley Scott quitte donc le film de SF pour revenir à la biographie (genre qu’il avait déjà abordé dans AMERICAN GANGSTER). ALL THE MONEY IN THE WORLD adapte le livre de John Pearson, journaliste spécialiste en biographie de tout poil (on lui doit celles sur les jumeaux Kray, sur Ian Fleming ou encore sur les Windsor) qui s’attache à la fortune et aux infortunes de la famille Getty.
Comme toute famille immensément riche dirigée par un patriarche mythomane, son histoire est particulièrement édifiante et propice à la mise en image et au récit de fiction. C’est évidemment le cas ici, et le film de Ridley Scott et du scénariste David Scarpa (THE LAST CASTLE) joue donc à fond la carte de la bio sulfureuse et “people”.
La mise en scène mélange habilement le temps et les lieux dans un maelström favorisant le suspens et dynamisant au maximum une histoire toute tracée puisque biographique (en tout cas pour les personnes connaissant les affres de la famille Getty).
Interprété brillamment par une Michelle Williams (que l’on retrouve cette année dans WONDERSTRUCK ou dans THE GREATEST SHOWMAN) toujours aussi protéiforme, ALL THE MONEY IN THE WORLD est aussi le premier film subissant les foudres #MeToo. C’est ainsi qu’il a vu son casting changer alors que le tournage était fini, donnant ainsi à Christopher Plummer la possibilité de remplacer Kevin Spacey suite aux accusations de harcèlement sexuel de ce dernier.
Si le film est plutôt bien interprété, il n’est pas pour autant vraiment passionnant. Il faut en effet attendre près d’une heure (et la mise en place du personnage de J. Paul Getty) pour que la chasse aux ravisseurs commence et ensuite le suspens est un peu trop dilué dans les différents points de vue du film.