Adrift

Le réalisateur islandais Baltasar Kormákur aime les situations extraordinaires et les combats pour la survie au sein d’une nature sans pitié. Après EVEREST, un suspense en montagne, le voici donc qui met en scène ADRIFT (A la dérive), un suspense en mer.

Basé sur un fait réel (et un livre autobiographique écrit par Tami Oldham Ashcraft), ADRIFT raconte la dérive en mer d’un jeune couple à bord d’un voilier brisé après avoir essuyé une tempête. Entre romance et thriller, le film va égrener les jours de dérive en mer à tenter de survivre coûte que coûte.

Ce qui aurait pu être un DEAD CALM ou bien d’autres suspenses en mer, ce qui aurait pu être un survival marin, n’est hélas au final qu’un soufflé romantique qui retombe bien vite.

Manquant cruellement de rythme dans sa forme qui alterne présent et passé (la jeunesse de Tamy), ADRIFT n’approfondit rien, ni les sentiments, ni les épreuves, ni vraiment le passé des personnages.

Bien sûr il y a la présence de Shailene Woodley (SNOWDEN, ALLEGIANT, INSURGENT) qui crée une femme forte, donnant beaucoup de sa personne pour composer un personnage qui porte sur ses épaules une grande partie du film.

Malheureusement, même le rebondissement final ne parvient pas à rendre plus subtil un film très américain dans sa forme et dans son fond trop explicatif.

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