Equipe: James Bowen, Luke Treadaway, Maria Nation, Roger Spottiswoode, Ruta Gedmintas, Tim John
Durée : 103’
Genre: Drame biographique
Date de sortie: 18/01/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
James, un chanteur de rue, tente de survivre en faisant les poubelles et en faisant la manche. En plus de cela, il essaye de se désintoxiquer en suivant un traitement à la méthadone, mais reprend une dose d’héroïne au risque de faire une overdose.
Notre critique:
Conte de Noël adapté d’un fait divers raconté dans un livre autobiographique de James Bowen, A STREET CAT NAMED BOB est un conte plus adulte que d’accoutumée en cette période de (post-)fêtes où fleurissent en général les contes pour enfants plutôt gentillets (voire un peu niais).
Ici on aborde donc de front les problèmes de drogue, de SDF et d’aide sociale avec ce James qui va se soigner et se sauver grâce à un chat rencontré par hasard (on est même dans la zoothérapie en quelque sorte).
Cet sorte d’ange tombé du ciel (restons quand même un peu dans le conte de Noël traditionnel) va donc permettre à James de se sortir d’affaire, de devenir célèbre dans les réseaux sociaux et de raconter ses mésaventures dans un livre à succès. Il permet aussi au réalisateur américain Roger Spottiswoode (quelque peu disparu des salles depuis 2009) de rendre plus dynamique sa mise en scène en jouant sur la vision subjective du chat.
Malheureusement et malgré cela, A STREET CAT NAMED BOB tient hélas plus du téléfilm que du film de cinéma étirant un peu un récit qui aurait franchement pu être enrichi de toutes les aventures que James Bowen a fait vivre à son chat dans de multiples romans. Au lieu de cela, le spectateur restera sur sa fin, un peu sceptique quant à la profondeur du message.