A fond

Pitch simple, gags faciles d’emblée, A FOND ne commence pas mieux que BABY SITTING (1 ou 2) du même réalisateur Nicolas Benamou qui semble donc se faire une spécialité des comédies ‘à l’américaine’, excessives et à la limite de la vulgarité.

Après le départ en vacances mouvementé et imprévu, c’est le régulateur de vitesse coincé du véhicule qui vient perturber la petite famille insupportable menée par un José Garcia (LES SEIGNEURS) en mode turbo libre et un André Dussollier qui cachetonne à fond une fois de plus (après ADOPTE UN VEUF).

Inutile de dire que ce n’est que le début d’une série de gags inégaux ajoutés les uns après les autres, sans jamais leur laisser le temps d’exister. Rien n’est fait dans l’économie, tout a lieu dans la surenchère sans cohérence aucune. Les dialogues sont affligeants et l’on a l’impression que le visuel à outrance a rendu les scénaristes muets.

Au final, les cascadeurs s’en sont visiblement donnés à coeur joie et c’est du coup la seule chose à sauver d’un film qui vire rapidement à l’insupportable, tant les gags sont gros et gras n’offrant jamais aucune subtilité dans l’humour. Décidément, les comédies françaises ont, dans leur grande majorité, bien du mal à retrouver le souffle et l’intelligence qui ont fait autrefois leurs indéniables qualités.

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Napoleon

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