Titre français : A Cure for Life
Equipe: Dane DeHaan, Gore Verbinski, Jason Isaacs, Justin Haythe, Mia Goth
Durée : 146’
Genre: Film fantastique
Date de sortie: 15/02/2017
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Très tard dans un immeuble de bureau, Bill Morris boucle ses derniers dossiers sur son ordinateur. Soudain une forte douleur à la poitrine l’incommode. Il se lève pour chercher un peu d’eau à la fontaine lorsqu’il est frappé d’une crise cardiaque...
Notre critique:
A CURE FOR WELLNESS (qui a droit au formidable titre français, A Cure For Life, en anglais, ne me demandez pas pourquoi…) commence comme une attaque en règle sur les milieux de la finance et sur le monde du travail! Le scénario est à charge mais dérape rapidement pour nous emmener sur les voies mystérieuses de la thalassothérapie pour personnes richissimes…
Et la première heure est à l’image de cette idée de départ: brillante et pleine de promesses. La mise en scène de Gore Verbinski (PIRATES OF THE CARIBBEAN 1, 2 et 3, RANGO) est captivante à souhait, multipliant des placements de caméra plutôt audacieux. Le scénario de Justin Haythe (qui a travaillé avec Verbinski sur THE LONE RANGER) est subtil et intrigant.
Mais voilà, après cette heure de teasing, on a l’impression que Verbinski comme Haythe se perdent dans les labyrinthes de ce château reconverti en centre de soins et que l’on passe doucement de COMA à FRANKENSTEIN sans s’en rendre vraiment compte.
Car, après une heure, A CURE FOR WELLNESS va passer les 1h30 restantes (et oui, le film est long!) à s’embarquer dans une sorte de déliquescence de l’intrigue de base allant de plus en plus vers un grand guignol qui contraste énormément avec le début. Le final lui-même va faire monter la sauce et le film va ainsi proposer deux ou trois sursauts scénaristiques avant de se terminer pour de bon.
Peut-être Gore Verbinski aurait-il dû raccourcir le film d’une bonne heure, cette condensation aurait permis de tenir mieux le sujet et de donner à A CURE FOR WELLNESS son vrai potentiel. Dommage en tout cas, car le film était prometteur!