Equipe: Brock Norman Brock, Bruce Dern, Jason Mitchell, Laure de Clermont-Tonnerre, Matthias Schoenaerts, Mona Fastvold
Durée : 96’
Genre: Drame
Date de sortie: 23/10/2019
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
100.000 mustangs vivent encore en liberté aux USA. Mais il y a un problème de surpopulation qui oblige le gouvernement à autoriser chaque année d’en capturer plusieurs milliers… dont beaucoup finissent euthanasiés.
Notre critique:
Actrice (on l’a vue, entre autres, dans LE SCAPHANDRE ET LE PAPILLON) avant d’être réalisatrice pour ce premier long métrage, THE MUSTANG, Laure de Clermont-Tonnerre part d’un constat peu connu chez nous en Europe, le nombre de chevaux sauvages d’espèce mustang aux USA et leur surpopulation, pour composer un film sur la rédemption.
Production franco-belge, THE MUSTANG a été développé par Laure de Clermont-Tonnerre dans le cadre des Sundance Labs à partir d’un de ses court-métrages (RABBIT). Mettant en scène un prisonnier rebelle et mutique qui trouve un sens à sa vie dans le dressage d’un cheval aussi indomptable que lui, le film est évidemment un parallèle plutôt facile entre l’homme et le cheval.
Mais heureusement, la réalisatrice française ne tombe pas dans la facilité, approfondit son personnage principal de Roman et enrichit son récit par des sous-histoires et quelques rebondissements.
Le choix de Matthias Schoenaerts dans le rôle de Roman s’imposait presque. Souvent utilisé dans les films pour son physique plutôt brut et un côté souvent taiseux depuis le film qui l’a fait connaître au grand public, RUNDSKOP, il est en effet parfait dans ce personnage qui découvre un univers qu’il ne soupçonnait pas et qui va lui permettre -à sa façon- de se racheter.
Au final, THE MUSTANG est une bonne surprise qui fonctionne plutôt bien et qui nous donne en tout cas envie de suivre le parcours d’une actrice/réalisatrice prometteuse.