C’est en 1933 que la première adaptation du roman éponyme de H.G. Welles, THE INVISIBLE MAN, est apparue sur les écrans des salles. Mise en scène par James Whale, à qui l’on devait FRANKENSTEIN, cet homme invisible est un de ces scientifiques devenus fous suite à ses expérimentations.
Le savant fou grand classique au cinéma et en littérature de science-fiction doublé d’un homme invisible allait faire les choux gras des adaptations de tout poil qui vont jalonner l’histoire du cinéma. “Le retour de l’homme invisible¨, “la vengeance de l’homme invisible” seront autant de marques de reconnaissance d’un sujet qui a fait fantasmer les spectateurs.
THE INVISIBLE MAN (Invisible Man) version 2020 mise en scène par le réalisateur australien Leigh Whannel dont le premier film a été INSIDIOUS: CHAPTER 3 arrive pourtant à surprendre malgré ce récit déjà vu et revu depuis plus de 80 ans.
Le secret de cette réussite? Un suspens bien maintenu tout au long du film, une bonne gradation dans l’angoisse, un jeu habile sur les lieux, une photographie soignée et des effets spéciaux bien utilisés sans ostentation sont les composantes du succès de THE INVISIBLE MAN qui nous offre plus de 2h de bon suspens.
Et il faut ajouter à cela la prestation excellente de Elizabeth Moss qui retrouve un rôle proche de celui de June Osborne dans “La servante écarlate”. Elle traduit et suggère magnifiquement la terreur et l’angoisse, et est donc pour beaucoup dans l’empathie que le spectateur peut avoir pour son personnage.
Bonne surprise, THE INVISIBLE MAN fera largement plaisir aux fans de ce genre et fait preuve d’une belle originalité et d’une modernité assez inattendue dans cette thématique et dans une adaptation qui est loin d’être facile.