The Hummingbird Project
Accueil Critiques The Hummingbird Project

The Hummingbird Project

par Eric Van Cutsem
Publié: Dernière mise à jour le

Equipe: Alexander Skarsgård, Jesse Eisenberg, Kim Nguyen, Salma Hayek
Durée : 111’
Genre: Thriller
Date de sortie: 11/09/2019

Cotation:

3 sur 6 étoiles

Si vous avez manqué le début:

Octobre 2011. Wall Street. Vincent Zaleski, trader de son état, voudrait bien lancer son propre projet et arrêter de travailler pour la firme qui l’emploie. Il souhaite construire un tunnel pour faire passer une fibre optique entre la bourse d’échange au Kansas et celle de New York pour réduire le temps de transfert entre les deux bourses pour permettre l’exécution de transactions financières plus rapidement...

 

Notre critique:

En lisant le synopsis de THE HUMMINGBIRD PROJECT, on s’attend presque inévitablement à voir à l’écran le classique “tiré d’une histoire vraie”. Et pourtant, le récit du nouveau film du québécois Kim Nguyen est une pure fiction même si elle s’inspire des avancées en matière de trading.

Fiction donc, THE HUMMING BIRD PROJECT est un récit résolument réaliste. A tel point que la construction de la ligne de fibre optique qui y est décrite a réellement été faite durant le tournage! Ce réalisme est malheureusement bien battu en brèche par un manque de consistance du scénario qui finalement brasse très peu d’idées et manque plutôt de cohésion.

De plus, le scénario -au lieu de s’en tenir à son sujet- s’embarque dans un mélodrame en collant au personnage principal, Vincent Zaleski, un cancer de l’estomac qui n’ajoute rien à l’histoire et à la tension qui aurait pu être maintenu en se tenant à la création de la ligne de fibre optique.

Côté casting, on est parfaitement dans le ton avec Jesse Eisenberg qui décidément a souvent tendance à se retrouver dans des rôles de spécialistes et/ou de geek. Le rôle d’Alexander Skarsgård est plus surprenant car on ne l’a jamais vu en autiste et aussi transformé physiquement (ce qui le rend presque méconnaissable au début). Quant à celui de Salma Hayek, on regretttera peut-être son côté surjoué qui n’était pas vraiment nécessaire pour rendre son personnage résolument “méchant”…

 

Ces articles pourraient vous intéresser