Titre français : Le chardonneret
Equipe: Ansel Elgort, John Crowley, Nicole Kidman, Oakes Fegley, Peter Straughan
Durée : 149’
Genre: Drame policier et psychologique
Date de sortie: 09/10/2019
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
A Amsterdam, Théo Decker, dans sa chambre d’hôtel, attend en se morfondant et en pensant à sa mère morte. Et il se remémore les circonstances de sa vie après la mort de celle-ci...
Notre critique:
Démarrant sur un flashback qui nous ramène à la mort de la mère de Théo dans une explosion à l’intérieur d’un musée, THE GOLDFINCH est construit comme un thriller mystérieux avec une ambiance très maîtrisée. Ce démarrage est plein de promesses et, en tant que spectateur, on est très vite happé par le récit. L’attente est donc grande et, disons-le tout de suite, n’est pas complètement satisfaite par les 2h29 que dure le film…
L’obsession de Théo semble être un des tableaux présent dans le musée et est donc le candidat tout désigné pour la quête liée au récit. Mais voilà, très vite le mystère est étiré à l’envie afin de faire durer le suspens. Les pistes sont multipliées et se bousculent en compliquant la narration et finalement le centre du récit devient plus “quel a été l’impact de l’explosion sur les différentes personnes présentes” que la recherche du tableau.
Et il en va ainsi pour chaque piste explorée jusqu’au final en forme de polar à truands qui couronne les sous-histoires et les différents chassés-croisés entre les époques de la vie de Théo.
Pour finir, si le casting est bon –Nicole Kidman et Ansel Elgort dominant ce dernier, la mise en scène est plutôt convenue et classique, un peu molle augmentant ainsi l’impression de longueurs qui émaillent le film. Une déception donc pour ce qui aurait pu (dû) être un film surprenant et original.