Titre français : Star Wars: L’ascension de Skywalker
Equipe: Adam Driver, Billie Lourd, Carrie Fisher, Chris Terrio, Daisy Ridley, Harrison Ford, J.J. Abrams, Keri Russell, Mark Hamill, Oscar Isaac
Durée : 141’
Genre: Film de science-fiction
Date de sortie: 18/12/2019
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Quelque part dans une galaxie très très lointaine, une voix mystérieuse revenue d’entre les morts se répand dans l’univers, elle ressemble à celle de l’empereur Palpatine… Pendant ce temps, Rey continue de s’entraîner afin de maîtriser la force.
Notre critique:
42 ans plus tard et 8 épisodes au compteur de plus, la saga Star Wars se porte plutôt bien. Sous la houlette de la firme aux grandes oreilles, elle est devenue plus commerciale que jamais (tant par les produits dérivés que par les spin-off) et essaye de rassembler tant les fans de la première heure que les nouvelles générations.
Avec ce STAR WARS: EPISODE IX – THE RISE OF SKYWALKER, Disney boucle une nouvelle trilogie commencée avec les épisodes 7, 8. C’est J.J Abrams, le créateur de la série “Lost” et réalisateur entre autre de MISSION: IMPOSSIBLE 3, déjà en charge de l’épisode 7, qui revient aux commandes de cette grosse machinerie.
La gageure de ce dernier épisode était sans aucun doute de parvenir à conclure toutes les pistes ouvertes dans les deux épisodes précédents tout en parvenant à faire un divertissement qui fonctionne en soi. Ce pari-là est assez réussi et les fans (et les autres) seront sans doute satisfaits d’une vraie conclusion qui ferme la plupart des histoires amorcées précédemment.
Question scénario, STAR WARS: EPISODE IX – THE RISE OF SKYWALKER n’est ni meilleur ni moins bon que ces prédécesseurs (meilleur que le 8 diront certains), il reprend cette simplissime lutte entre le bien et le mal symbolisée par les deux côtés de la force, force qui est de plus en plus une sorte de caricature de celle évoquée dans les premiers épisodes (4, 5 et 6). On se perd ainsi un peu sur les pouvoirs que possèdent les différents protagonistes.
En terme de mise en scène, J.J. Abrams a certes des moments de fulgurance (la venue de Kylo Ren dans l’antre de Palpatine par exemple) mais doit bien évidemment se plier à l’univers de la saga et surtout à ses codes de mise en scène qui date des années 70 et 80. Qui plus est le début du film est complètement “speedé”, monté à coups de “cut” très rapides, comme si Abrams avait voulu accéléré son introduction ou avait été contraint de réduire la durée du film par les studios.
Reste le casting sans surprises puisque l’on retrouve plus ou moins les mêmes personnages que dans les épisodes 7 et 8 avec l’apparition posthume de Carrie Fisher (ressuscitée en utilisant des scènes tournées pour les films précédents) à qui cet épisode rend un vibrant hommage…
Au final, cet épisode 9 ne bouleversera pas la saga mais fait ce qu’il doit faire rattrapant sans aucun doute le petit dérapage du 8, concluant la trilogie et proposant un film d’action de SF qui vaut le déplacement surtout lorsqu’il est vu en IMAX 3D!