Titre français : Robin des Bois
Equipe: Ben Chandler, Ben Mendelsohn, David James Kelly, Eve Hewson, Jamie Foxx, Otto Bathurst, Taron Egerton
Durée : 116’
Genre:
Date de sortie: 28/11/2018
Cotation:
Si vous avez manqué le début:
Une jeune et jolie jeune femme pénètre dans une écurie pour voler un cheval. A peine le jeune propriétaire des lieux, Robin of Loxley, la remarque-t-il qu’il en tombe amoureux. C’est à ce moment que commence l’histoire de Robin et de Marian...
Notre critique:
Si il y a bien une histoire qui a inspiré littérature et cinéma, c’est celle de Robin de Bois, connu également sous le nom de Robin de Loxley. On a eu droit à des comédies, des dessins animés (notamment chez Disney), des séries, et le plus souvent des films d’aventures (en 1991 avec Kevin Costner, en 2010 avec Russel Crowe, etc).
Et voici qu’en 2018, pas moins de deux voire trois films seront inspirés par ce personnage de légende qui aurait vu le jour dans des histoires populaires aux environs du 13e siècle. ROBIN HOOD version Otto Bathurst (dont c’est le premier long au cinéma) aidé de deux scénaristes Ben Chandler et David James Kelly (qui sont hélas aussi des débutants) ne vole hélas pas très haut!
En effet, les 3 compères ont cru bon de faire de ce ROBIN HOOD un film essentiellement tourné vers l’action et surtout une sorte de film dystopique de l’époque en lui donnant la forme et l’apparence des HUNGER GAMES, DIVERGENT et consorts.
Ce discours actuel, très modernisé ne fait pas mieux prendre la sauce d’autant qu’il manque hélas de subtilité à tous les étages (que ce soit dans le scénario ou dans les dialogues). Pompant à gauche et à droite (on a même droit à du Ben Hur), le film oscille entre anachronisme et Histoire de comptoir.
Et même si l’on prend plaisir à voir la plus que charmante Eve Hewson (BRIDGE OF SPIES, PAPILLON) dans le rôle de Marian, l’ensemble du casting ne brille pas par son intérêt à commencer par Taron Egerton qui manque assez cruellement de charisme par rapport à ses prestations dans KINGSMAN I et II. Enfin, le final assez ouvert laisse imaginer qu’une suite est possible. Nous demandons instamment donc aux producteurs de ne pas céder à cette tentation…