Quantum Of Solace

Quantum Of Solace

Disons-le sans ambages: autant CASINO ROYALE avait été une des plus agréables surprises des James Bond de ses dernières années, autant QUANTUM OF SOLACE est une des grandes déception de cette fin d’année cinématographique 2008…

Et les raisons de cette déception sont facilement identifiables…

D’abord l’étonnant scénario de ce Bond qui base tout sur la suite de CASINO ROYALE, faisant de la vengeance de James face à la mort de celle qu’il a aimé, Vesper, l’enjeu majeur de QUANTUM OF SOLACE, laissant ainsi en intrigue presque secondaire l’histoire du méchant Dominic Greene (génialement campé par Mathieu Amalric) que devra affronter l’agent 007.

Ensuite, le fait d’avoir confié à un réalisateur plutôt intimiste un film d’action… En effet, si Marc Forster est certes le talentueux réalisateur de MONSTER’S BALL ou encore de FINDING NEVERLAND (films que l’on ne peut que vous conseillez de louer en DVD), il n’est hélas pas un réalisateur qui a forgé sa réputation sur des actions movies. Et cela se sent: les scènes d’action sont souvent peu lisibles et l’on regrette vivement qu’un Paul Greengrass (THE BOURNE ULTIMATUM) ne se soit pas retrouvé derrière les manettes.

Enfin, à force de vouloir faire de James Bond un simple Jason Bourne (vous remarquerez d’ailleurs l’analogie des initiales des deux noms), on perd l’âme de la série. Où sont les gadgets d’antan? Oui, bon, on a bien droit à quelques exemples de tables mutlti-touch mais fini les briquets et autres stylos ou montres bracelets extraordinaires.

Alors, bien sûr, il reste quelques moments grandioses comme la rencontre à l’opéra où l’on joue la Tosca, une poursuite en avion qu’apprécieront les fans, mais sinon QUANTUM OF SOLACE, avec son parfum lourd de revanche et de vengeance d’un amour perdu, semble sonner le glas définitif de papy James qui n’a même plus le plaisir de décliner son identité ou son matricule…

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