Fourmi

Fourmi

Tiré de “Dream Team”, une bande dessinée espagnole de 2016, FOURMI s’inspire de ce dernier et re-situe le récit en France en lieu et place de l’Espagne, et perd du coup tout ce qui faisait la richesse sociale et politique de la bande dessinée d’origine.

Si la BD multipliait les trames narratives, FOURMI le film se concentre plus sur Théo et sa relation fusionnel avec son père, relation qui va le pousser à s’inventer une histoire qui fait plaisir à son géniteur.

Si le film est plein de bons sentiments, on regrettera les gros clichés que le scénario nous assène au fil de l’histoire. En plus, il se perd un peu dans les méandres d’une narration qui aurait pourtant dû être plus simple, ce qui hélas fait un peu traîner le film.

Il faudra donc près d’1h30 pour que la vérité d’un fils mythomane éclate et que cette prise de conscience fasse enfin décoller l’aspect “drame” de FOURMI. Bien sûr, le côté un peu fable reprendra le dessus et l’on aura une fin heureuse sur une histoire dramatique.

Pour finir, si François Damiens et le jeune Maleaume Paquin sont à la hauteur de leurs rôles respectifs, le reste du casting semble en retrait, moins impliqué et moins à l’aise avec leurs rôles respectifs. FOURMI ne va donc pas changer la donne en matière d’adaptation BD: il est décidément très difficile de porter des bandes dessinées à l’écran…

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