Pour ce quatrième opus, c’est Justin Lin, le taïwanais réalisateur de THE FAST AND THE FURIOUS: TOKYO DRIFT (sans Vin Diesel ni Paul Walker) qui se remet aux manettes pour diriger à nouveau ce monument de cinéma à la gloire de la bagnole ‘tunée’ et des jolies filles sans cervelles qui accompagnent les machos qui les conduisent…
Soyons clairs, depuis le premier film jusqu’à ce quatrième, rien n’a changé et les producteurs exploitent toujours le même filon très primaire qui a fait le succès du premier opus. Belle cascade en entrée (dommage que la 3D vient s’en mêler), visite de quelques pays (Panama, République Dominicaine, Los Angeles, etc), quelques belles courses poursuites mettant en scènes les grosses cylindrées et leurs chauffeurs hors pairs, voilà qui devrait satisfaire les plus ‘exigeants’!
Heureusement qu’il y a Vin Diesel pour porter sur ses solides épaules des dialogues à l’emporte-pièce d’une finesse qui ferait pâlir un hippopotame anémique, genre: ‘Je suis de ceux qui apprécient un beau châssis quelle que soit la marque’, dialogue qui, vous l’aurez compris, ne s’adresse pas spécialement à une voiture.
FAST & FURIOUS (élégante variation sur le titre du premier opus) s’adresse donc à un public bien ciblé de mecs qui croient encore qu’en avoir sous le capot est le meilleur moyen de faire craquer les filles…